dimanche 16 mars 2014

Un hiver interminable

Nous sommes à la mi-mars! Qu'est-ce que c'est que cet hiver? Finissons-en! Il m'en aura fallu du temps pour comprendre le désir des oiseaux migrateurs de se rendre dans les pays chauds. Je veux m'envoler moi aussi. J'irais bien marcher dehors mais je veux une température minimum de 15 degrés Centigrade.  Je regarde ma statuette de Santa Caterina que j'ai achetée à Barcelone, je rêve. Ensuite, je regarde mon pot d'huile d'olive acheté à Rome, je rêve! Mes yeux glissent sur le livre de poèmes de José Marti, acheté à La Havane, je rêve! Je regarde par la fenêtre, c'est un cauchemar blanc! Je pleure!

mardi 4 mars 2014

Venise, la ville où il est si facile de se perdre, traverser une terrasse, une piazza, une colonnade et devenir une autre personne. De plus, il est très facile d'acheter un masque de l'autre côté d'un canal, d'un bâtiment, d'un musée, à l'autre bout d'une piazza.  J'ai pensé à Venise aujourd'hui car j'ai dû mettre plusieurs masques dans ma journée. Parfois, on change de masque dans la même rencontre, le même lieu et rarement mais cela arrive durant la même conversation selon l'interlocuteur. Nous sommes tellement adeptes à ce jeu, dans notre société que nous remarquons à peine que l'un des interlocuteurs a changé de masque. Je peux imaginer une rencontre, un événement où les gens auraient à la main plusieurs masques, des loups, des masques complets, cachant tout le visage, des masques blancs ou même des masques avec coiffure. Ils pourraient les changer selon la personne à laquelle ils s'adressent.  Quel ballet loufoque nous pourrions créer à partir de ce principe! Je veux un bal masqué! Cela forcerait les gens à admettre qu'ils changent leur discours plus souvent qu'ils le réalisent.