mercredi 30 mars 2016

Découvrir un(e) écrivain(e), un bonheur!
        Voilà vraiment un des bonheurs de l'existence, lire un nouvel auteur et vouloir acquérir tout ce qu'il a écrit. Ma dernière en date, Catherine Leroux. J'ai lu "La marche en forêt" et depuis je veux lire tout ce qu'elle a écrit.  En ce moment, je savoure l'histoire de Madeleine et Édouard, une mère veuve, solitaire mais qui acceuille tous les vagabonds envoyés par son fils, Édouard, le voyageur, aventurier mais si empathique avec les gens qu'il rencontre sur la route, qu'il les envoie chez sa mère.
          "Elle a donc aménagé une chambre réservée à ces invités imprévus et créé des règles. L'alcool et la drogue sont interdits chez elle. Les visiteurs doivent choisir une tâche à accomplir durant leur séjour, mais cette tâche peut échapper au règne domestique.
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Enfin, la dernière règle -- et celle à laquelle Madeleine tient le plus: chaque invité doit écrire une lettre à ses parents avant de repartir." p.27
        Suit une description de visiteurs et de visiteuses si hauts en couleur, qu'on imagine que Madeleine pourrait facilement écrire un roman à leur sujet. Et puis, un jour son fils revient et elle savoure son bonheur jusqu'à ce que la nouvelle de sa maladie la frappe. Ce n'est pas tout car le docteur lui apprend aussi une autre nouvelle qui va littéralement bouleverser sa vie et qui part de la naissance d'Édouard.
         Il y a de quoi vouloir se terrer quelque part avec ce roman jusqu'au dénouement final. Comme il y a d'autres personnages qui viennent s'imbriquer dans la trame, la lecture devient encore plus palpitante.
        "Entre ces personnages, Catherine Leroux dessine une cloison fine comme un brin d'impossible qui tantôt sépare, tantôt unit, estompant la frontière entre les secrets, la vérité et l'inouï. Une histoire où l'on frappe trois coups sur un mur pour entendre en retour un mystérieux toc toc toc." Sur la quatrième de couverture.

         Parfois, il me prend des envies de polars comme une envie de crème glacée. Je vais fouiller à la bibliothèque car j'essaie de ne pas les acheter. Je suis trop boulimique de ce genre. Les romans policiers sont comme une drogue; il vaut mieux ne pas en avoir trop sous la main. Je préfère garder une liste d'auteurs et lire la collection entière de ma bibliothèque municipale. Ces temps-ci, je suis plongée dans les romans de Donna Leon, l'action se déroule à Venise. C'est un bonus, j'ai l'impression d'y retourner et de visiter toutes les petites "calle" que je n'ai pas vues et les trattoria, les bars, les cafés, je goûte avec le héros les pâtisseries locales, je savoure la vue de son bureau et de son appartement. Bref, je voyage à peu de frais.