samedi 28 janvier 2012

Il a tellement plu hier, j'ai pensé à mon dernier séjour à Venise. Nous cherchions à nous abriter sous les ponts, les colonnades de Piazza San Marco, dans les musées. Malheureusement, vers 16 heures, le personnel du Palais des Doges nous a mis à la porte. J'ai eu le temps de visiter plusieurs salles et aussi d'acheter en souvenir, un livret sur Les masques de Venise, écrit en italien et publié en Italie sur du papier fait en Italie.  Le documentaire de la "BBC" que nous avions visionné la veille me hantait encore. Je suis allée trois fois à Venise et chaque fois je me suis dit que j'étais chanceuse d'être là,  que je ne pouvais souhaiter y retourner encore. Pourtant c'est le cas, je veux y aller, retourner à Venise, encore et encore. Quelles richesses à découvrir, l'architecture et les arts veulent nous engouffrer et nous faire disparaître dans les eaux de Venise pour nous faire renaître avec un regard différent sur la vie et l'histoire de l'Italie. La ville d'eau, dans les eaux, sur les eaux et souvent cachée sous des rideaux liquides de pluie, de brume, de brouillard. Quelle ville sublime!

lundi 16 janvier 2012

Un froid matin de décembre, roulant sur les routes de la vallée de la Matapédia, un ciel gris, lourd d'humidité, de givre, de frimas. Nous pourrions rouler à l'infini mais nous sommes arrêtées au Lac Indien, loin dans les collines d'Albertville.

Au bout du chemin, un petit chalet caché derrière les mélèzes et les épinettes, bien tranquille face au lac gelé.  J'aurais bien voulu faire un bon feu et m'installer dans le fauteuil face au lac, avec la bonne chaleur d'un feu de bois. J'aurais pu chausser mes raquettes et me promener sur le chemin autour du lac.