jeudi 29 juin 2017


Au bout du chemin, je me rendrai!
Un arc-en-ciel je trouverai.
En passant, je prends une rose,
Je vole une feuille de hosta,
Je composerai un bouquet 
En ajoutant un brin de muguet.
Ce long sentier de ma maison au bout de mes champs
Je l'ai parcouru en égrenant idées et sentiments.
Il m'a apporté calme et volupté
Grâce à tout le travail et la volonté
De créer un jardin dans ce champ abandonné 
En faire un délice pour les yeux , un Eden pour se reposer. 

mardi 20 juin 2017

Il y a toujours mille et une raisons d'exprimer sa gratitude. Ce matin, quand j'ai vu par ma fenêtre ce parfait contraste de couleurs et l'harmonie entre les formes courbes du pot de fleurs et les lignes horizontales et verticales crées par la balustrade, je ne pouvais que contempler cette image, une inspiration pour un tableau. Ensuite, j'ai ressenti le besoin de partager mon bonheur visuel. Les bonheurs de jardiner se multiplient à l'infini. Il faudra que je prenne une autre photo à la fin août et en septembre avant de nettoyer mes pots à fleurs.
Un souvenir du Portugal. 

Tous les matins, je me rendais sur la falaise, la promenade qui mène à l'église Senohara da Rocha. Invariablement, il y avait des mouettes et des goélands perchés sur le bord des rampes, sur l'église. J'aurais pu les approcher et les nourrir. Cette peinture d'après une de mes photos me rappelle un beau moment, tout était si calme. La paix et la tranquilité de cet endroit me font rêver à chaque printemps depuis notre première visite en mars 2015.

mardi 13 juin 2017


Le jardin reprend ses droits après un printemps lent et froid. Les hostas s'épanouissent et les weigelas éclatent de couleurs. J'ai une bataille à livrer avec les mauvaises herbes et tous les minuscules samares qui veulent se transformer en érables. La joie de jardiner égale presque celle de pratiquer le yoga dans la nature. Quelle bonne session sous les arbres au parc, hier par une température de 38 degrés. Il faisait bon sous la brise et à l'ombre. Cachées derrière les hostas, se trouvent les rosiers Blanc Double de Coubert, mes préférés. Leur odeur est persistante et c'est pourquoi j'en cueille tous les jours. À la fin juin, ils cesseront de produire cette abondance de blancheur parfumée mais me donneront encore des fleurs tout l'été.  Lorsque j'en ai assez de me faire chasser par les moustiques, je rentre lire   Le Tour du monde du roi Zibeline,  un roman qui nous fait faire le tour du monde. Quel bon auteur que ce Jean-Christophe Rufin. Il a des connaissances très étendues et une culture qui dépasse les frontières de son pays.