mercredi 11 avril 2018

La plage de Senhora Da Rocha, il y avait des apprentis surfeurs ce matin-là. J’en ai compté une dizaine. La vague était bien assez haute pour se pratiquer mais il n’y a pas de comparaison avec les plages que nous avons vues près de Sagres. Elles étaient d’autant plus impressionnantes que les falaises sont encore plus hautes. Sur cette photo, on ne voit pas les grottes mais elles sont superbes aussi. Un matin alors que la mer était belle nous sommes allés voir les pêcheurs sur la plage voisine pour une promenade dans les grottes. Les vagues sous les grottes m’ont fait peur. Les pêcheurs portugais sont très habiles et j’admire leur courage. J’aurais bien aimé avoir une veste de flottaison plus moderne car je pouvais imaginer comment se sentaient les pauvres migrants qui traversent la Méditerranée. La frayeur qui doit les habiter n’a aucune comparaison avec mes petites angoisses pourtant j’ai pu éprouver encore plus d’empathie pour eux en mettant les pieds dans cette petite barque. Nos gilets étaient de petits collets en caoutchouc, recouverts d’un tissu très usé. Il y avait une seule bouée visible et les deux pêcheurs ne portaient pas de gilets de sauvetage. Une aventure pour nous Canadiens qui vivons dans une société très réglementée. Nous sommes si protégés par toutes sortes de règlements et de systèmes de sécurité que nous perdons le sens de l’aventure et parfois aussi notre enthousiasme, nous privant ainsi de bien des plaisirs spontanés et de toutes sortes de découvertes. Des fois, j’ai encore le goût de tout laisser tomber pour aller vivre ailleurs.

lundi 9 avril 2018

 Une « pastelaria », sur l’avenue Libertadad, Lisbonne. Quand nous sommes entrés dans la pâtisserie, je me sentais comme une enfant dans un magazin de bonbons. Je me suis restreinte à deux friandises, un gâteau aux amandes et une brioche glacée avec une crème à l’orange. Le tout bien adouci par un capuccino; je préfère le « gallõn », un café avec du lait chaud non fouetté mais tout était délicieux. Ensuite, nous avons marché sept kilomètres en faisant l’aller-retour de l’hôtel au quartier « centro » pour éliminer quelques calories. Lisbonne, Lisboa, je veux te revoir, ville aux collines vertes et aux grands blocs-appartements décorés de vêtements sur des cordes à linge. Un délice pour les yeux!
J’ai dit adieu à Nossa Senhora da Rocha, le matin avant de prendre le bus pour Lisbonne. J’ai peur de retourner un jour pour trouver la chapelle écrasée sur la falaise et dans l’océan Atlantique. En face, ma Gaspésie nous attend cet été.