jeudi 25 janvier 2018


Un rappel de la tempête de verglas de 1998. Notre climat change, c’est une certitude maintenant. La neige glacée recouverte par la pluie et le refroidissement qui a suivi apportent un air de granité à mon champ devant la maison. Le bain d’oiseau évoque les pauvres spécimens de la gent ailée qui se retrouvent peut-être les griffes gelées sans nourriture. J’ai jeté plein de graines sur la surface en espérant que cela aiderait nos chers oiseaux qui ont décidé de rester chez nous pour l’hiver.

lundi 22 janvier 2018

Isla Palma, le soleil des Caraïbes et la mer.

Des oiseaux magnifiques. L’évasion au max!

jeudi 4 janvier 2018

Les bilans de fin d’année nous forçent à réfléchir sur plusieurs sujets. La consommation à outrance, l’accumulation des objets et des biens matériels, le besoin de faire de la place dans son intérieur et de repartir à zéro. Il en va de même au niveau affectif; le début janvier peut s’avérer le moment parfait pour se libérer des chaînes qui entravent notre développement personnel ou même de dire adieu à certaines personnes dans notre vie.
Parfois le destin fait en sorte que nous perdons des êtres chers à cette période de l’année. L’impact du bilan qu’on est forcé de faire avec un deuil peut avoir des répercussions intenses et profondes dans notre vie. Il se trouve que j’ai vécu cela il y a cinq ans et je passe à travers les mêmes émotions en ce moment, ayant perdu deux membres de ma famille fin décembre, la première en 2012, le dernier en décembre 2017.
Dans ces moments, j’ai besoin de m’accrocher à des objets ou des photos pour les garder avec moi plus longtemps. Ainsi les objets peuvent se révéler thérapeutiques, à cause des souvenirs qui y restent accrochés. Il n’est pas toujours bon de se débarasser très vite des objets. Un choix personnel, je comprends mais parfois ces objets nous consolent.
Comme le titre du livre de Pierre Lemaître, je veux leur dire « Au revoir là-haut ». En attendant, je garde ce souvenir de mon frère, des peluches qu’il aimait. Je les ai accrochées à une chaise de ma salle à dîner. Je peux les voir souvent dans la journée. J’ai l’impression de le revoir avec ces petits singes dans son lit, à la maison de retraite. Je revois ses mains, croisées, se décroiser pour prendre les peluches et les passer sur sa joue. Il est encore là...