mercredi 27 juin 2018

Pensées et réflexions sur l'art d'écrire
Un besoin de prendre un carnet, y laisser des traces physiques. Voilà la première chose qui m’attire dans l’écriture. Le désir de marquer le temps, l’envie d’exprimer par le crayon, le pinceau, les collages ou juste faire sortir la pensée et les idées qui nous habitent. Ensuite, vient la nécessité de trouver le mot juste, la bonne couleur et l’originalité. La métaphore parfaite, la phrase poétique, la musique dans les mots, le rythme, tout cela contribue à créer un tout, un objet d’art. Puis, il faut relire, réviser, réécrire, s’auto-critiquer. Ce n’est pas une sinécure. Curieux de dérouler tout cela comme un long travail, car je le fais toujours dans le plaisir ce procédé. Si tout va bien, je vais partager le texte, sinon je le laisse prendre de la maturité. Mes tablettes sont remplies de carnets de projets mais aussi du souvenir que j’y ai pris à les écrire. Ces souvenirs et la mélancolie qui les accompagne me donnent un sentiment de plénitude, d’accomplissement et de courts moments de vrai bonheur. Voilà quelques raisons qui me poussent à écrire en plus de vouloir montrer la beauté.



Voilà un aperçu d’une autre journée au Moulin de Martintown. J’étais fière de montrer mes deux toiles préférées d’après des photos que j’avais prises à Senhora da Rocha, au Portugal. Les paysages de l’Algarve, dans le sud sont d’une beauté sublime. Le ciel d’une délicatesse et d’une subtilité incomparables inspirent des photos grandioses. Mon travail de peintre consiste à tenter de reproduire de mon mieux des parcelles de ces paysages incomparables. Mon interprétation de la plage à Senhora da Rocha dépend du point de vue sur le sentier qui longe le site. Les trois tableaux diffèrent beaucoup mais représentent des lieux que j’ai photographiés sur une distance de cinq cent mètres au plus. Vous pouvez en voir deux sur cette photo et le troisième, à demi caché sur le panneau, derrière le portrait du goéland. J’ai découvert le plaisir de peindre des oiseaux avec ce tableau. Je me lance dans quelques tableaux sur les oiseaux pour l’exposition au Moulin, vers la fin août. Je vais m’assurer d’y mettre quelques photos de notre exposition.

lundi 25 juin 2018

Le début d’une belle saison. J’ai presque hâte de sortir pour faire le désherbage.

mercredi 13 juin 2018

Un peu de nostalgie aujourd’hui. J’ai un petit creux. J’irais bien à Québec et une fois arrivée, je me rendrais au « Petit creux et grands crus », un charmant bistro corse. Les gens qui y travaillent sont super acceuillants et ne vous en voudront pas si vous réclamez un verre de cava avec une assiette de pâtés et de saucissons. Mauvais accord mais même si ce n’était pas sa recommandation, il l’a servi avec un grand sourire. Vous savez quoi? J’ai repris un deuxième verre de cava. Il était trop bon. Il fallait bien célébrer une journée avec mon amie Chantal que je vois si rarement. Nous avions passé deux heures au musée à s’imprégner des oeuvres de Giacometti. Nous avions un petit creux. Quoi de mieux? Eh bien retourner au SAQ, comme je l’ai fait le lendemain pour acheter une bouteille de cava.
À votre santé! Ce soir, je vais me contenter d’un verre de vin blanc.