mardi 4 septembre 2018

La vue sur la rivière Saskatchewan était belle malgré la fine poussière qui recouvrait toute l’atmosphère au-dessus de Saskatoon. La cause, les incendies de forêt en Colombie-Britannique. Pendant ce temps-là, plus près de chez nous, les fermiers font des coupes à blanc et revendiquent le droit de faire ce qu’ils veulent sur leurs terres. Allo la terre? De quel droit avez-vous décidé qu’elle vous appartient? Allez-vous assumer les frais découlant de vos décisions faites avec une vision à court terme? Est-ce que vous vous souciez de ce qui arrivera à nos rivières, nos forêts, la population animale, les espèces d’insectes, de fleurs, de plantes, la survie des abeilles que vous mettez en danger? Les fermiers devraient apprendre un peu de l’histoire. Rappelez-vous ce qui est arrivé en Saskatchewan, les immenses champs sans bordure d’arbres, desséchés, le sol qui s’envole?
Tout ce que je sais faire c’est écrire. Puisse la poésie inspirer de meilleures décisions à ceux qui lisent. Ah! J’oubliais, vous ne lisez que les livres de finance et d’économie.



Con tanta pieta

Avec tant de pitié
J’irai par les vallées
Dévastées et calcinées



Avec tant de pitié
J’irai pleurer
Sur les forêts assassinées



Avec tant de pitié
J’irai marcher
Sur les tombes des arbres fauchés


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