jeudi 25 octobre 2018

Fleurs flétries, feuillage jauni, feuilles fanées, faut-il s’emmitoufler, se morfondre près du feu et frissonner ou filer dans la forêt pour se frotter au froid. L’automne, la saison du repli, du confort, de la recherche de chaleur près d’un bon feu. Heureusement, j’ai trouvé un roman-cocon à la bibliothèque hier. « The Villa » par Rosanna Ley. Je ne connais pas l’auteur mais c’est une brique de 556 pages, avec des questions pour un club de lecture. Un livre pour se rassurer sur la vie, les relations familiales, les amitiés, les voyages, l’état du monde et pour se perdre dans ses pages pour plusieurs heures. Je le dévore à petites bouchées en regardant les feuilles voler dehors.
En même temps, je lis « Le dernier chalet » par Yvon Rivard que je lis doucement deux ou trois pages à la fois. C’est tellement bien écrit. Je me suis engouffrée dans « Le jardin des bonheurs égarés » et j’ai fait un arrêt à mi-chemin car je ne veux pas le terminer. L’auteur Tor Udall m’était totalement inconnu, le titre et la couverture m’ont attirée. Après avoir lu la quatrième, je ne pouvais résister à l’achat. J’ai aussi acheté « Les villes de papier » par Dominique Fortier à cause des critiques. J’ai lu vingt pages, il a fallu que je m’arrache de sa prose si délicieuse, une drogue.  « Walden » par Thoreau m’attend toujours patiemment dans ses bois, près de son étang. Un livre méditatif, et puis je veux finir « La logeuse » et La fiancée américaine » de Éric Dupont car j’ai très hâte de lire « La route du lilas » du même auteur. Il est dans la course pour le prix Giller et en entrevue, il donne vraiment le goût qu’on le lise. Il a parlé des frontières de ses livres, la quatrième de couverture étant le mur qu’il se donnait le droit de franchir en tant qu’auteur. Concept intéressant par lequel il explique pourquoi ses personnages traversent parfois d’un livre à un autre. Je vais sérieusement devenir accrochée à cet auteur comme je l’étais à Dany Laferrière. Je n’ai pas fini de lire son album sur Paris. Chaque fois que je l’ouvre pour en lire une page au hasard, je découvre une perle. Exemple du jour: « Simone de Beauvoir « le dimanche soir, on délaissait les amères élégances du scepticisme, on (toi, Simone) s’exaltait sur la splendide animalité des Noirs de la rue Blomet » Dany Laferrière, Autoportrait de Paris avec chat, p. 150. C’est un livre fascinant, bizarre, fuyant les définitions comme un chat.

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