samedi 16 janvier 2016

       La forêt, ce refuge éternel. Il me reste encore à lire le livre de Thoreau; il m'attend sur l'étagère de mon bureau comme une leçon que je dois subir, comme si je craignais les découvertes qui m'attendent entre ses pages. En ce moment, j'ai plutôt envie de me réfugier chez Robertson Davies. J'y ai trouvé ce passage qui me réconforte et me donne à réfléchir tout à la fois.

        "Il existe bien des façons d'éduquer la sensibilité. Je recommande la lecture comme la plus       abordable. Elle est à la portée de tout le monde. Est-ce que nous y recourons vraiment?
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la littérature est un art, et qu'en tant que telle, elle a le pouvoir d'élargir et de raffiner notre compréhension de la vie ". 

Lire et écrire. p. 21, Robertson Davies.

       Robertson Davies touche un point sensible. Bien des gens s'imaginent que l'éducation et le pouvoir ne sont accessibles qu'à travers de longues études, des investissements considérables d'argent et de temps et une intelligence moyenne ou supérieure. Pourtant, tout ce dont nous avons besoin, c'est un livre. Un livre en attire un autre et plusieurs livres attirent des gens et des discussions. Si je résume un autre passage de ce livre de Davies, il faut trouver un écrivain qui est capable d'ensorcellement, le shamanstvo, le pouvoir d'enchanter. Cet écrivain, cette écrivaine qui va susciter d'inattendues et merveilleuses révélations sur la vie et sur nous-mêmes.
      Voilà ce que je cherche dans mes innombrables lectures: le shamantsvo.



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