lundi 11 janvier 2016

Sagres, le Portugal. Il fallait avoir une soif infinie de connaissances pour se lancer en mer avec des moyens comme une rose des vents dessinée dans du gravier et du sable au sommet d'un plateau avec vue sur l'océan Atlantique et le bout du monde. Lorsque je regarde cette photo, je suis ébahie par cette rose des vents. Je songe à tous les outils à notre disposition et les difficultés que doivent affronter les navigateurs et à quel point ces difficultés nous semblent incommensurables maintenant.  Qu'en était-il il y a des centaines d'années? Un choix limité de transport, d'outils scientifiques, une connaissance plus ou moins intuitive de la navigation. Pourtant, les explorateurs du Moyen-Âge se lançaient sur l'océan en toute confiance. Le besoin de découvrir, de connaître et d'apprendre dépassait la raison et la prudence. Nos ancêtres étaient des rêveurs. Les scientifiques de notre époque doivent réapprendre à rêver comme eux.

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